UN GOÛT DE FAMILLE
À l’intérieur, lumières tamisées ; la carte est courte et de saison ; et on se délecte déjà des odeurs qui s’échappent de la cuisine. Les habitués passent chercher leurs baozi réservés d’avance. Lorsque le restaurant est peu fréquenté, Fanli en profite pour rendre visite à ses parents. C’est dans le potager qu’elle est la plus épanouie. S’il n’y avait pas eu la pression de la société, son plus grand souhait aurait été de devenir agricultrice. « Pourquoi une diplômée de l’université voudrait-elle devenir agricultrice ? » questionnait son père lorsqu’elle lui avait fait part de ses envies. Depuis une dizaine d’années, ses parents ont appris d’elle l’écologie, elle a appris de ses parents la sagesse de l’agriculture. La famille forme aujourd’hui une équipe qui se soutient mutuellement.